Aisne (02) - Picardie - Nord - Pas de Calais

Altitude 55 m. - 30000 habitants - Paris 100 km. - Laon 32 km, Compiègne 38 km, Reims 57 km, Saint-Quentin 61 km, Château-Thierry 40 km - SNCF ligne Paris-Hirson - Cars avec Compiègne, Château-Thierry, Reims, Saint-Quentin, etc...
Sous-Préfecture, Évêché - Ville en bordure de l'Aisne et de la Crise, proche des forêts de Villers-Cotterets (15 km), de Compiègne (25 km), de Saint-Gobain (18 km).

Sites et itinéraires touristiques

Ancienne abbaye Saint Médard : crypte du IXe siècle // Abbaye Saint-Léger : Crypte, salle capitulaire, église abbatiale, cloître (fin XIe, XIIe, XVIIe siècles), abrite le musée (collection archéologique, salle de peinture, salle d'histoire locale). Saint-Pierre au Parvis (XIIe s.), vestige de l'ancienne abbaye Notre-Dame. Cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais : croisillon sud fin XIIe, nef et croisillon nord XII, abrite une toile de Rubens "l'adoration des Bergers", Arsenal, salle d'exposition consacrée à l'art contemporain.
Abbaye Saint-Jean-des-Vignes : cellier, cloîtres, logis abbatial (XIII-XVIIe s.) - Eglise Saint-Crépin : architecte Guillaume Gillet, auteur de l'église de Royan

Visites guidées Conférences 25E par heure (1 à 19 personnes)/40E/par h (20 à 49 personnes) - Hôtel de Ville, Pavillon de l'Arquebuse, Abbayes Saint-Léger, Saint-Médard, Saint-Jean-des-Vignes, Cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais.
Visite guidée individuelle estivale (2,50 euro)/pers. et 8E/pers. (tarifs sous réserve de modifications)

Nombreux châteaux et églises ou vestiges à découvrir

Pavillon de l'Arquebuse et sa porte monumentale (XVIIe s.) - Porte monumentale du Collège (XVIIe s.)
Quartiers anciens autour de la Grand'Place, bordée d'hôtels particuliers XVIIe-XVIIIe et de la place de l'Hôtel de Ville (ancien Palais de l'Intendance XVIIIe s.)
Exemples d'architecture art-déco : la maison égyptienne, 22 rue du Collège, la maison Néo-Renaissance, 8 rue de l'Hôpital

Musée Municipal présentant une exposition d'archéologie, de peintures italiennes et flamandes du XVIe au XIXe s., une salle d'histoire locale

Promenade du Mail en bordure de l'Aisne - Forêts de Villers-Cotterets, de Compiègne, de Saint-Gobain - Sites de la Vallée de l'Aisne, Chemin des Dames.

Aisne (02) - Picardie - Nord - Pas de Calais

Altitude 140 m. - 10000 habitants - Paris 75 km. - RN2 Paris 75 km - Soissons 25 km - Pierrefonds 15 km - Compiègne 30 km - Senlis 40 km - Chantilly 50 km - Laon 60 km - Reims 80 km - SNCF Paris Gare du Nord (ligne Paris - Laon) - Aéroport Roissy-Charles de Gaulle 50 km.

L'EGLISE SAINT-NICOLAS élevée en 1173, n'était alors que la chapelle du chateau bati par Philippe d'Alsace, et dédiée à Saint-Maur. Comme le chateau, elle souffrit très durement de la guerre de Cent Ans puis fut restaurée au début du XVIème siècle. Alors dédiée à Saint-Nicolas, elle fut confiée aux Prémontrés de Clairefontaine, en Thiérache, venus s'installer à Villers-Cotterets après la destruction de leur abbaye par les Espagnols. Les religieux eurent la charge de la paroisse jusqu'en 1790. Utilisée comme salpetrière pendant la Révolution, l'église fut rendue au culte peu de temps avant qu'Alexandre Dumas y soit baptisé le 12 aout 1802.

LE CHATEAU FRANCOIS Ier
- Chateau Renaissance édifié par François Ier entre 1532 et 1540. En aout 1539, François Ier y signe l'Ordonnance dite de Villers-Cotterets qui instaure l'usage du français dans les actes officiels et jette les bases de l'état civil.
Magnifique témoin de l'art architectural de la Renaissance, cet ensemble imposant vous séduira surtout par la richesse de ses éléments de décoration intérieure tels que les deux escaliers droits et leurs voutes à caissons sculptés ainsi que la chapelle royale.
Le parc du chateau, dessiné par André Le Notre, a conservé les grands traits de sa composition des XVIIème et XVIIIème siècles. L'allée royale, par la Porte Blanche, donne accès à la foret toute proche.
De mai à octobre : visites guidées à 11h et à 15h tous les jours sauf le lundi et le 1er mai. De novembre à avril : visites guidées à 11h et à 15h tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés. Accueil des groupes sur réservation auprès de l'Office de Tourisme.

"SUR LES TRACES D'ALEXANDRE DUMAS" : l'amateur des oeuvres d'Alexandre Dumas retrouvera avec plaisir les lieux où s'est déroulée l'enfance du célèbre écrivain : sa maison natale (propriété privée - ne se visite pas), le collège où il entra en 1811, le cimetière où, depuis 1872, il reposait parmi les siens jusqu'au 30 novembre 2002, date de son transfert au Panthéon.
Circuit de découverte à pied signalé par des cartels illustrés de citations d'Alexandre Dumas.

LA FORET DE RETZ avec plus de 13000 hectares, est le plus grand massif forestier de l'Aisne et l'une des plus importantes forets domaniales de France. C'est essentiellement une hetraie, traitée en futaie régulière, mais on y trouve également le chene, le charme, le frene, le merisier, l'érable, le bouleau et le chataignier ainsi que diverses essences de résineux sur les parties sablonneuses.
Elle abrite une multiple faune sauvage : cerfs, biches, chevreuils, sangliers, faisans, lapins, lièvres et renards.
C'est d'un observatoire élevé sur l'un des points culminants du massif que le général Mangin dirigea, le 18 juillet 1918, l'offensive qui devait mettre fin à la Grande Guerre.
De nombreux circuits de randonnée pédestre permettent d'en découvrir les différents aspects, les trésors cachés parmi lesquels l'ermitage Saint-Hubert, la pierre Clouise, les étangs de Malva et de la Ramée, les fontaines, les roches, et les points de vue dans un cadre de très belles futaies.
Des itinéraires touristiques offrent une balade pittoresque à travers les villages typiques situés en lisière de la foret de Retz.
Documentation disponible à l'Office de Tourisme :
En suivant la Salamandre : la laie des pots : 9 km
Le Mur du Parc : un circuit historique en foret de Retz : 24 km
Les Hautes Futaies de Retz : 38 km
La cave du Diable et les bruyères de Gondreville : 14 km
Au bord de l'Ourcq : 9 km
La Hayronnière Roiale : étangs et fontaines en foret de Retz : 6 km
Le Ru de Retz, de Puiseux à Montgobert en passant par le hetre de l'A.FO.RETZ et le monument de l'Observatoire Mangin : 9 km
Montaigu et les Fontaines de Cabaret : 8 km
Les Hauts de Retz : 16 km
Les Monuments du Souvenir : 17 km
Association A.FO.RETZ : 1 bis rue Beauséjour - 02600 VILLERS-COTTERETS - Tél. : 03-23-96-19-57

L'HOSTELLERYE DE LA CROIX D'OR (actuellement Hotel Le Régent) : ultime témoignage des nombreuses hostelleryes que comptait Villers-Cotterets au XVIIIème siècle, Le Regnet a conservé en grande partie l'aspect de lce qui était l'un des établissements les plus réputés à l'époque.
L'HOTEL DE VILLE ancien logis abbatial des Prémontrés de Clairefontaine édifiée en 1763 par l'abbé Prémontré Pierre Richard, devenu l'Hotel de Ville de Villers-Cotterets en 1795. Les deux parvillons et la grille d'entrée en fer forgé furent ajoutés en 1860.
LES FONTAINES : LA MADELON première fontaine établie en 1835, fut remplacée en 1850 par une fontaine en fonte surmontée d'un vase du meme métal, et dotée d'un bassin en 1883. Le vase brisée, fut remplacé par une statue représentant une jeune femme tenant un pot dont l'eau se déversait sans arret dans le bac. Volée en 1989, cette statue a été remplacée par une oeuvre originale de Férenc Nagy baptisée "Clapotis".
LA COQUILLE remplaçant une borne fontaine en fonte installée en 1841, la fontaine de la Coquille est due au ciseau du sculpteur Charles Gibert (1873). L'eau jaillissait à l'origine d'une tete d'angelot. LA DIANE succédant à une fontaine de 1828, elle est reconstruite en 1864. Sur la pyramide tronquée qui s'élève au centre du bassin fut placée une copie de l'Artémis Agrotéra, du Louvre, que l'on dénomma "La Diane Chasseresse".
LE CHATEAU DE NOUE : cette maison seigneurale, manoir de l'ancien fief de Noue, fut édifiée au début du XVIème siècle. Il subsiste à ce jour le chatelet d'entrée, et des murs pourvus d'échauguettes. Au fond de la cour, s'étend le manoir qui adopte un style fréquent dans la région avec sa tourelle d'escalier hors oeuvre. Un colombier et les ruines d'une chapelle complètent l'ensemble. (propriété privée - ne se visite pas). - Maisons des XVIIIème et XIXème siècles
L'ABBAYE DE LONGPONT : dans une large vallée bordant la foret de Retz, le village de Longpont conserve les ruines d'une abbatiale gothique qui avait la taille des grandes cathédrales, et des batiments de l'abbaye fondée par Saint-Bernard en 1131 et consacrée au siècle suivant en présence de Saint-Louis. Cette vaste construction de pierre, partiellement ruinée après la Révolution, comporte des salles voutées et un chauffoir à cheminée centrale du XIIIème siècle, ainsi qu'un cloitre ouvrant sur le parc et un grand escalier du XVIIIème dans les batiments d'habitation. Témoin des grandes réalisations de l'ordre cistercien, cet ensemble illustre superbement deux époques privilégiées de l'architecture française, le gothique et le XVIIIème siècle. (Monument historique privé) 02600 Longpont - Tél. : 03 23 96 01 53 - Tél./Fax : 01 43 06 50 61 - E. mail : aby. longpont@free.fr - Ouverture du 15 mars au 31 octobre 2004, samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 12h et de 14h30 à 18h30 et sur rendez-vous en dehors des jours d'ouverture au 03 23 72 92 55 - Visites guidées pour groupes et individuels : renseignements à l'Office de Tourisme.
LE CHATEAU DE MONTGOBERT construction de la fin du XVIIIème siècle, qui a appartenu à Pauline Bonaparte soeur de l'Empereur Napoléon Ier et épouse du général Leclerc, abrite un musée du bois et de l'outil. Exposition d'outils anciens, reconstitution d'ateliers et évocation de la vie de la région. Le parc du début du XIXème siècle, repris par Duchene, mène du chateau, par une allée en perspective frontale, jusqu'au tombeau du général Leclerc et à un vase monumental. (Monument historique privé) 02600 Montgobert - Tél. : 03 23 96 36 91 - Fax : 03 23 96 19 02 - E.mail : montgobert@chateaux-france.com - Ouverture du 1er avril au 1er octobre 2004. Dimanche et jours fériés de 14h à 18h. Juillet et aout tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h. Visites guidées pour groupes et individuels : renseignements à l’Office de Tourisme.

LE MUSEE ALEXANDRE DUMAS :
installé dans un hotel particulier du XIXème siècle, le musée Alexandre Dumas, dans un cadre entièrement rénové, retrace la vie et l'oeuvre des Trois Dumas : le général Dumas, son fils Alexandre, l'illustre auteur des "Trois Mousquetaires" et son petit-fils Alexandre auteur de la "Dame aux Camélias".
Le musée présente de nombreux documents originaux, des lettres, des manuscrits, des autographes, des éditions originales, des tableaux, des caricatures, des bustes, des meubles. Un document audiovisuel permet au public de découvrir la vie passionnante et passionnée d'Alexandre Dumas.
Musée municipal - 24 rue Demoustier - Tél. : 03 23 96 23 30
Ouverture toute l'année, tous les jours sauf le mardi, le dernier dimanche du mois et les jours fériés de 14h à 17h. Accueil des groupes sur réservation auprès de l'Office de Tourisme

LES JARDINS DE LA MUETTE :
dans un parc, une allée de marronniers séculaires le long d'une terrasse surplombant la vallée de l'Automne, un petit chateau du XVIème siècle, souvenir des chasses et des meutes de François Ier et Henri II, des ifs taillés et, dans la cour, un jardin de dentelle de buis, avec une jeu sur le chromatisme des fleurs. (Propriété privée ouverte au public) 2, rue du Chateau - 02600 Largny-sur-Automne - Tél. : 03 23 96 46 70 - Fax : 01-42-46-96-95 - Ouverture du 25 juillet au 2 septembre 2004 de 15h à 19h et sur rendez-vous aux autres périodes de l'été.

Trésor,

Couchée près de  la berge, échevelée un brin.

Regardant vers le ciel sa tête dans  les mains.

Quelques petites herbes dans la bouche tenues.

Plongée dans sa langueur une femme demi nue.

Semble s'y trouver bien pour penser réfléchir,

Calme et détendue doucement elle respire.

Non loin de la pourtant et à  flanc de colline.

A l'ombre des grands arbres au bord de la ravine .

Quelqu'un ne manque rien et observe en silence.

Gêné par le soleil, bien plus par la distance

Ebloui par à la vue d'un si touchant spectacle.

Jamais, le matin même au lever, son oracle

Lui aurait murmuré que douce tourterelle

Troublerait sa journée si gracile et si  Frêle

Dans le lit du ruisseau s'est caché un trésor

Que deux petits cailloux ont scellés sans efforts

Arbres majestueux tombent au sol leurs branches

Comme un grand rideau vert qui voudrait qu'on se penche

Pour caresser ses eaux,  la fraîcheur en frôler

Laissant un sillon bleu dans l'onde parfumée.

Le sud

Entre mer et montagne je découvre un trésor

Blotti dans la vallée, aux fenêtres de briques

Un village de Gaulle posé dans le décor

Mire son reflet pâle dans lit d’une crique.

Ecrasés de chaleur, ses murs en rocailles

Parcourus de lézards toujours aux aguets 

Ont fait leur habitat du creux de la pierraille

Pour happer au passage un malheureux criquets.

Au fond d’une ruelle sous un gros olivier

Burinés par les ans, bien plus que par fatigue,

Devant une anisette, aux pieds du serpolet,

Trois fadas se reposent au retour des garrigues

Ils chantent l’occitan comme on refait le monde

La casquette vissée sur leurs cheveux tout gris

Tandis que les cigales qui parlent à la ronde

Semblent les approuver en balançant leurs cris.

Plus loin sur une place entre sable et tomettes

Une troupe de gamins tirent une pétanque

Surveillés par les mères, de la fenêtre ouverte

Avant d’aller sévir jusque dans les calanques.

Poursuivant ma visite, sur vos chemins de pierres

Une toile grandiose traverse le passage

Au milieu suspendue, exposée, pour me plaire

La petite araignée mange sauterelle sauvage

Derrière, étendues bien rangées trônent vignes.

Pour avoir dégusté le fruité de leurs chairs

Avec un cassoulet au malheur de ma ligne

J’apprécie dans mon short la jupe qui ne me serre…

Dans mon panier, pourtant, j’emporte  la fougasse

Que je dégusterais, assise, sous un figuier

En me laissant bercer par le vent qui ne lasse

De m’apporter odeurs des thyms et des lauriers

Pour soulever la mousse, en me penchant plus prêt

Une orchidée sauvage, délicate et fragile

A l’abri du regard, comme pour se protéger,

Offre à mes yeux impurs son cœur blanc et gracile.

Tahitiennes,

Dans des iles lointaines aux corraux acceuillants,
De sculpturales filles aux longs cheveux d'ebene
Etendues ou lascives sur le sable brulant
Se prelassent au soleil en d'amoureuses scenes.

Ni le bruit du ressac ou le vent qui les fouette
Ne derange les belles et leur tendre penchant
Courbées sur l'emeraude, armée d'une baguette
Ceuillent des coquillages aux doux reflets d'argent

Le parfum de thiaré de leur corps qui hexale
Semble sortir des fleurs plantées dans leurs cheveux
Pendu autour du cou, comme un frele animal,
collier multicolore se balance à leurs jeux.

Un Paréo fantasque pour seule couverture
Juste mouillé, un peu, suspendu à la taille
Decouvre de leurs formes les plus belles tournures
Pour affoler le vent dans d'infinies batailles.